
Retrouvez l’interview de Michel Chevalet en présence de Franck Sylvain, Directeur Général d’EEL Energy, réalisée sur le stand FRISQUET lors du salon INTERCLIMA 2019
L’hydrolienne EEL ondule telle une anguille sous la pression du fluide en mouvement. Ceci permet de générer de l’énergie hydrocinétique (autrement dit des ondulations provoquées par le courant), ensuite convertie en électricité grâce à des convertisseurs innovants.
La membrane ondulante permet de produire de l’électricité avec des vitesses de courants inférieures à 1m/s, même si l’optimum de production d’électricité, soit 1 MW, est obtenu avec une vitesse de fluide de 2,5 m/s.
La technologie EEL Energy est applicable à tous les types de courants, les premiers développements portent sur les courants de marées, mais des applications en courants océaniques et fluviaux sont envisagées. Cette technologie serait profitable pour de nombreux pays disposant d’une surface côtière, particulièrement en Europe de l'ouest et en France.
Les hydroliennes actuelles utilisent des systèmes à hélice qui présentent de nombreuses limites : besoin en forts courants, dégradation de la faune, dégradation de l’hélice par l’aspiration des déchets présents dans le milieu marin ou fluvial. Comparée aux turbines, l’exploitation de l’ondulation est donc une véritable innovation de rupture.
L’inventeur Jean-Baptiste DREVET a développé ce concept ingénieux dans son appartement, en utilisant sa baignoire comme bassin d’expérimentation.
L’énergie des courants est prédictible, quantifiable, localisée et régulière. Les courants opèrent environ 20 heures par jour, soit un facteur de charge de 85% contre 25% pour les éoliennes. C’est la seule des ressources naturelles à détenir ce « privilège ».
L’hydrolienne développée par EEL Energy présente ainsi un réel avantage par rapport aux énergies éolienne et solaire (hors barrages hydrauliques).